Peinture romanesque du Bucarest délétère et bouillonnant des années 1930, L’Avenue de la Victoire conte les mésaventures d’une famille venue de province avec l’espoir d’un avenir meilleur à la capitale. Bonheur matrimonial pour Ana, l’aînée ; vie palpitante pour les plus jeunes, Sabina et son frère rebelle Costea ; réalisation sociale pour les parents, le magistrat Constantin Lipan et sa femme.
Tous les membres de la famille connaîtront, en dépit de moments d’épanouissement éphémère, les affres du déracinement et les agissements malveillants des représentants cyniques et sans scrupules de la finance et du pouvoir.

Empreint de réalisme social, ce récit inédit en français de Cezar Petrescu peut aussi être lu comme un roman policier intense à la fin, forcément, tragique.
L’Avenue de la Victoire est l’œuvre d’un authentique créateur de fiction.


Cezar Petrescu, romancier, journaliste, né en 1892 à Hodura (région de Moldavie), est mort en 1961 à Bucarest.

Traduit du roumain et présenté par J.-L. Courriol.

424 pages, janvier 2016.

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