Romans, nouvelles

Editions Non Lieu

nonlieu@netcourrier.com

Et je boirai encore s'il me plaît l'univers

Et je boirai encore s’il me plaît l’univers

ISBN 978-2-35270-190-3

13 €
Des nouvelles que l’auteur préfère appeler courtes histoires à l’image des short stories. Des petites fables tirées de la réalité de la vie marocaine partagée pendant de longues années par l’écrivain. Des êtres, des situations, certes avec des caractéristiques relevant de l’appartenance à ce pays, le Maroc, mais aussi concernant l’humanité dans sa globalité. Cela s’est passé là mais pourrait se passer ailleurs. L’homme est comme ça, il aime, il est compassionnel ou égoïste. Sensible à la beauté ou fermé à l’émotion esthétique. Et comme le Maroc change, est en mouvement, accueille beaucoup d’étrangers, on y rencontre sur le long chemin du voyageur-écrivain, à Marrakech, le gamin de « La pierre », avec sa mèche dressée sur son crâne rasé de garçon berbère des années cinquante, ou Baptiste, l’esthète désabusé de Tanger, inscrit dans la réalité de la ville des années 2000.
À la fin de la lecture le puzzle étalé donne à voir une image très vivante, diversifiée d’un pays en mutation, où parfois la nostalgie l’emporte, où sont pointées des carences, des craintes, mais aussi la rencontre fertile entre des personnes appartenant à des mondes jusque-là étrangers. Stormy weatherou le sonnet de Shakespeare nous renvoient à ces nouveaux espaces de dialogues intenses.


Écrivain français d’origine russe, née à Lyon, Nicole de Pontcharra a vécu à Marrakech de 1945 à 1955. Elle a initié des voyages et des rencontres de poètes et d’artistes du monde arabe et d’Europe. De 2002 à 2006 commissaire du Salon international du Livre de Tanger pour l’Institut français.
Nicole de Pontcharra est entre autres l’auteur de Une enfance Sirocco (roman, Éditions Non-Lieu, 2007), Mademoiselle Masson. Lettres à un jeune homme (Éditions Tarik, Maroc - Éditions Non-Lieu, France, 2010), Le Maroc intime avec le photographe Abderrazak Benchaâbane (Éditions Cinq Continents, Italie, 2011).

124 pages, septembre 2014.



<< Revenir à la page précédente | Voir le catalogue >>